Bibliothèque patrimoniale Valentin Haüy : signature d’une convention de collaboration
Signature d’une convention avec le CNRS et la Sorbonne Université, pour préserver les collections anciennes et faire connaître l'histoire des personnes déficientes visuelles aux chercheurs du monde entier
Publié le 16 janv. 2025

L’association Valentin Haüy souhaite préserver les collections anciennes et fragiles de sa Bibliothèque Patrimoniale. Pour cela, une convention de collaboration a été signée par l’association, avec le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) et la Sorbonne Université, pour une durée de 3 ans.

L’objectif du projet consiste à rendre ces ouvrages accessibles, à toute personne intéressée par l’histoire de la cécité et de la malvoyance, à partir d'un site WEB qui soit inclusif (accessible aux personnes aveugles et malvoyantes), critique (grâce à des annotations scientifiques) et démocratique (licence libre). Pendant ces 3 années, nous nous focaliserons en priorité sur la numérisation et l’édition critique du Fonds des « Aveugles de guerre » : environ 14400 pages, dans la mesure où La Fondation des Aveugles de Guerre a souhaité nous soutenir sur ce projet.

La Bibliothèque patrimoniale Valentin Haüy
Créée dans les années 1880 par Maurice de la Sizeranne, cette bibliothèque contient des trésors culturels uniques au monde : correspondances, coupures de presse, revues, manuscrits et ouvrages bibliophiles qui témoignent de l’histoire des personnes aveugles et malvoyantes. L’impulsion qui a présidé à la constitution de ces collections par Maurice de la Sizeranne est sans équivalent : établir une base de données et de connaissances pérennes, de dimension internationale, sur les personnes déficientes visuelles et la cécité.
Quelques chiffres :
- 80 m de rayonnage utilisés
- 4635 livres pour un total de 860 000 pages
- 144 classeurs contenant 3900 documents et 55 000 pages
- 9731 fascicules de 179 revues soit 285 000 pages
- 26 recueils d’articles de presse, contenant 4 000 pages et 10 800 coupures
- 8 boîtes d’archives comprenant 320 documents et 10 600 pages